Dans le dictionnaire, à côté de la définition d’ambassadeur, on retrouve son nom. Athlète accompli avec plusieurs marathons courus sous la barre des trois heures (entre autres Boston en 2018 en 2h50 et Ottawa en 2019 en 2h46), il joue un rôle d’influenceur positif depuis les débuts de Je Cours Pont-Rouge. Le coureur de Saint-Augustin-de-Desmaures a été maître au Défi Dansereau à trois occasions (2017-2018-2019) en plus de remporter les Tours en 2017. Alain Chantal est reconnu pour sa générosité sauf sur un parcours de course. Il aime bien trôner au sommet du podium et il le fait avec panache, laissant les marches inférieures aux autres athlètes, question de les taquiner de sa hauteur.

Véritable source d’inspiration pour des générations de coureurs, Gilles Lacasse, a défié le temps par ses exploits hors du commun qui ont franchis les frontières du Québec. Entre autres, la « locomotive » de Cap-Santé a remporté le mythique marathon de Boston à deux reprises. (en 2011 chez les 65 ans en 3h04 et en 2016 chez les 70 ans en 3h32). Des performances phénoménales au cours desquelles il a éclaté la compétition. En 2022, il s’apprête à courir son 100 e marathon. Modeste, il remet ses victoires en perspective. Pour lui, les dernières décennies à fouler le bitume « n'ont été qu'un prétexte pour rencontrer des gens intéressants ».

Le Capsantéen Alexandre Genois est un géant parmi les géants. L’ultratriathlète et coureur de longue, voire de très longues distances, est devenu, en 2014, le premier Québécois à terminer le Tor des Géants, un ultratrail de 330 kilomètres qui se tient dans les Alpes italiennes. Il a réalisé l’exploit en 128 heures. Toujours à la recherche de défis qui dépassent l’imaginaire, il a traversé le Canada à vélo, en autonomie complète, en à peine 18 jours en 2016, un record à ce moment. Son CV bien garni comprend aussi sa participation aux ultratrails de Courmayer-Champex- Chamonix en 2011 et à celui du très recherché Mont-Blanc en 2013.

En 1979, à Montréal, Gilles Paquet et l’un des deux premiers Pont-rougeois à courir un marathon. Il a répété l’exploit à sept reprises dans la métropole et une fois à Québec. Son meilleur temps fut de 3h03. À cette époque, les coureurs à pied étaient perçus comme des oiseaux rares. Ils ont ouvert la voie à ce qui est devenu, aujourd’hui, un mode de vie pour plusieurs. En 2015, à 67 ans, il a couru les 10 km des Tours de Pont-Rouge en 48 minutes. Au-delà des chiffres, il a fait la promotion de la course à pied chez les jeunes par le fruit de son métier. Gilles Paquet a enseigné l’éducation physique pendant plusieurs années à Pont-Rouge.

Plus grande que nature avec sa médaille d’argent sur marathon aux Championnats mondiaux disputés à Lyon, en France, en 2015, et ses deux podiums au prestigieux marathon de Boston (2013 et 2014), Hélène Grenon, de Lac Saint-Joseph, a brillé sur plusieurs parcours internationaux (2 e à Chicago et 6 e à New York). La marathonienne à la cadence endiablée a marqué ses débuts en course à pied avec une victoire sur le 10 km du Marathon de Québec en 2006. Sa carrière était lancée. Performer à un si haut niveau demande de la discipline, de la constance, de la confiance et une force mentale hors de l’ordinaire, des éléments qui font partie du bagage d’Hélène Grenon.

Véritable chèvre des montagnes, la jeune athlète de Pont-Rouge prend, à l’été 2022, le 2 e rang au Trans-Percé 100, un ultratrail de 100 km qu’elle complète en 12h42. L’année précédente, elle s’était fait les crampons sur le Trans-Percé 50 km (2e en 5h00) et sur l’ultratrail Harricana 65 km (8h11). À travers ces exploits en forêt, elle trouve le temps de courir le marathon de Boston en 3h08 en avril 2022. Très présente aux événements de Je Cours Pont-Rouge, elle a notamment remporté le Défi Dansereau en 2019. Plus jeune, Véronique Samson se démarque à plusieurs égards entre autres en patinage artistique. Au fil du temps, la course à pied s’est imposée dans son quotidien, un domaine dans lequel elle incarne l’excellence.